Que faire après un B.E.P ou un C.A.P ?

Written by | Formation Pro

Courtes formations d’apprentissage pour les jeunes élèves, le CAP et le
BEP préparent à une insertion rapide dans la vie active. Mêlant la théorie,
la pratique et l’apprentissage par le biais de stages professionnels, ces
deux diplômes sont appréciés des employeurs pour leur spécialisation.

Des diplômes à vocation professionnelle

Axés avant tout sur les métiers manuels et techniques, le CAP et le BEP
mènent aussi au passage du baccalauréat professionnel, voire aux
études supérieures techniques via un BTS. Cependant ces deux diplômes,
qui se préparent dans un lycée professionnel après la classe de collège
de troisième, préparent surtout à plus de 250 métiers de l’industrie, des
services et du tertiaire. Faisant en effet la part belle aux matières
principales mais surtout à des formations professionnelles qualifiantes, le
CAP et le BEP préparent sur 3 années les élèves à un métier technique. Si
le CAP est plus orienté vers la vie active que le BEP qui sert de tremplin
au baccalauréat professionnel, l’apprentissage constitue la clé de ces
deux formations qualifiantes.

Les élèves sont en effet aptes dès leur première année à une insertion
professionnelle immédiate, ce qui fait souvent la différence face à des
formations trop généralistes. Les disciplines et matières de l’artisanat, de
l’industrie et des services, forment ainsi des centaines de milliers
d’élèves chaque année grâce à l’apprentissage. Avec l’avantage de se
former dans un CFA ou dans un lycée professionnel, les élèves profitent
de plusieurs mois d’expérience à leur actif. En signant en effet un contrat
d’apprentissage avec leur potentiel futur employé, les entreprises n’ont
pas à investir dans une formation supplémentaire coûteuse et longue.
Les élèves de CAP et de BEP sont ainsi avantagés par rapport aux autres
élèves des formations classiques et ils sont près d’1 sur 5 à se
perfectionner en baccalauréat professionnel.

Une formation qualifiante spécialisée

Boulanger, employé de laboratoire, conducteur routier, employé de la
petite enfance, ébéniste, maintenance des véhicules ou technicien des
systèmes électroniques numériques : plusieurs centaines de formations
sont accessibles aux jeunes élèves. Grâce aux réformes successives de
l’Éducation nationale et après l’obtention du CAP, l’élève peut poursuivre
sa formation professionnalisante via une mention complémentaire (MC)
ou la formation complémentaire d’initiative locale (FCIL). Ces deux
spécialisations d’une année permettent aux titulaires du CAP de se
perfectionner dans une spécialité, ou bien de prolonger leur formation en
classe de première professionnelle au lycée. L’accès au brevet des
métiers d’art (BMA) reste aussi possible pour les élèves.

Se voulant plus généraliste que le CAP, le BEP valide l’acquisition en trois
ans de compétences professionnelles. Après la validation des acquis de
l’expérience, ou VAE, et grâce à la formation continue, le BEP permet la
formation de nombreux apprentis. Même s’il conduit généralement à
l’obtention du baccalauréat professionnel, le BEP constitue un diplôme
apprécié des employeurs pour sa vocation d’insertion professionnelle
immédiate. Visant à encourager les jeunes élèves à l’insertion
professionnelle, le Campus des métiers et des qualifications et 980
établissements labellisés « lycées des métiers », valorisent la formation
continue et l’apprentissage.

Dernière modification: juillet 23, 2018

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *