Sujet à de nombreuses réformes successives depuis des décennies, le collège est au centre des préoccupations gouvernementales. Sous la présidence d’Emmanuel Macron l’exministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, puis son successeur Jean-Michel Blanquer, ont entamé de profondes réformes.
Le collégien au centre des réformes
Parcours éducatifs, socles communs de connaissances, de culture et de compétences, pratiques pédagogiques, enseignements obligatoires et facultatifs : la réforme du collège est articulée autour de ces principaux axes. Le collège se veut ainsi le 4ème cycle d’approfondissements après les classes de primaire et de maternelle. Dans le but d’inciter les collégiens à développer leurs connaissances et leurs compétences, l’enseignement obligatoire intègre 26h de cours, dont 3 et 4h d’enseignements complémentaires entre les classes de 6ème et de 3ème.
Sur les impulsions du programme de la République en Marche et du président de la République, les réformes au collège visent de nombreux aspects. Rythmes scolaires, semaine de 4 jours, accompagnement personnalisé des élèves, méthodes d’apprentissage et bien d’autres changements sont attendus par les parents d’élèves et les collégiens. Arrivé à la tête du ministère de l’Éducation nationale le 17 mai 2017, Jean-Michel Blanquer ambitionne de « restaurer la confiance dans l’école ». Après avoir annoncé la réforme prochaine du baccalauréat, la réduction des effectifs en classes de primaire et l’institution de classes bilangues, le ministre de l’Éducation nationale envisage pour le collège une profonde mutation.
Vers des parcours individuels personnalisés
Dans le but de favoriser le parcours individuel des élèves, les réformes au collège ont été instituées à partir de 2016. Sous la direction de Najat Vallaud-Belkacem, les collèges français ont en effet bénéficié de la mise en place de socles communs d’apprentissage et de connaissance. L’ancienne ministre a de même favorisé le développement du numérique ainsi que la constitution de cycles de consolidation et d’approfondissements. Le ministre JeanClaude Blanquer entend ainsi perpétuer ces réformes en instituant en classe de 6ème un test d’évaluation global.
Toujours dans l’optique de favoriser les parcours individuels et personnalisés, les réformes du collège visent à encourager l’évaluation des élèves. Souhaitant assouplir les enseignements, le ministre souhaite aussi restaurer les enseignements de grec et de latin, le chant choral, et développer les sections européennes et les classes bilangues. L’interdiction des téléphones portables pourrait être appliquée dès la rentrée prochaine, et ce, au sein de tout l’hexagone. Afin d’aider les élèves les plus en difficulté, le président de la République veut un accompagnement spécifique de chaque collégien.
Des réformes soutenues par le président de la République
Dans ses propositions de 2016, Emmanuel Macron a en effet souhaité adopter un accompagnement après la classe et des études dirigées. Chaque collège bénéficiera également d’un diagnostic, établi tous les 3 ans par le ministère de l’Éducation nationale. Ce projet vise à englober l’ensemble des acteurs de l’enseignement. Les chefs d’établissement, les parents d’élèves, les enseignants et les équipes pédagogiques, devront se réunir afin de juger de la qualité de l’apprentissage des collégiens.
Voulant encourager le dialogue dans le milieu scolaire, le président de la République et le ministre de l’Éducation nationale souhaitent investir davantage les parents d’élèves dans l’éducation. Ceux-ci bénéficieront en effet de 3 réunions annuelles avec les enseignants et les responsables d’établissement.
Dernière modification: décembre 14, 2018